Plus près des étoiles – 2024
À Jessy, notre étoile
Quand mes jours sont maussades, quand mes jours me font mal …
La nuit, je regarde le ciel.
Dans la nébuleuse scintillante, je guette. J’attends.
Alors, une émotion m’étreint devant la puissance de cette constellation d’étoiles. Dans le tapis de cette voûte céleste, j’en distingue certaines. J’en reconnais une, plus lumineuse, plus rayonnante… et je me demande…
À force d’espérer, est-ce ton étoile qui s’approche de moi ou bien moi qui m’en rapproche ?
La distance entre nous ne serait qu’un leurre ?
Il suffit d’y croire…
Je reviens à la danse, au corps.
À ce corps, miroir de l’âme, qui danse.
Qui tend vers le ciel plein d’espoir.
À ce corps, attiré vers le pur, le plus grand, le supérieur à soi.
Dont le regard appelle, invoque.
À ce corps tout entier où tout tend vers l’ascension.
Céleste est la danse.
Et ce corps, cette virgule qui danse, tantôt fragile, tantôt indestructible. Vecteur et trait d’union de la terre au ciel, de la scène aux étoiles.
Ce corps qui se tend, s’étire, se contorsionne, s’arrache au sol, s’élance vers ce qu’il appelle « un ailleurs ».
À ce moment-là, qu’est-ce qui le pousse au dépassement, si ce n’est qu’une étoile venue à sa rencontre.
Il y croît fort ce corps. Et parfois, il y accède. Il accède à ce rêve fou. Il va frôler, du bout des doigts, l’inaccessible et éphémère rencontre. Poussière d’étoile, le corps y va et le mystère suit.
Tout demeure.
Alors, ce soir, ils vont danser pour toi, pour s’approcher et rejoindre quelque chose de toi.
Etre un peu plus près des étoiles. Un peu plus près de Ton étoile.
Et moi, ce soir, je suis là, j’en suis là. Je regarde les étoiles et j’y crois…
Un jour, Ton étoile, finira par me parler.
Oui, un jour son étoile nous parlera.
Patricia Bouchet